Arrivés à Bordeaux à 9h30 très précisément, les 2 classes de TL se départagent en 2 groupes pour 2 visites distinctes, suivies alternativement.
Dans le quartier des Bassins à Flots, siège le FRAC Aquitaine, Fonds Régional d’Art Contemporain de la région Aquitaine. Il a été fondé en 1982. Découverte de formes contemporaines plasticiennes pour nombre de nos littéraires, Marie-Pierre, médiatrice et documentaliste du FRAC, nous guide à travers l’exposition temporaire : “B.D. Factory“
Bruno Peinado, The Big One World, 2000
L’histoire commune de l’art contemporain et de la bande dessinée est récente.
Emprunts, liens, clins d’œil, glissements et réciprocités, l’influence de la bande dessinée sur l’art contemporain a suivi l’immersion progressive des sources populaires dans les pratiques artistiques (Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Jeff Koons), artistes et auteurs partageant leur goût du récit en images, des exploits en séquence, des héros et des héroïnes légendaires, comme autant de nouvelles mythologies remises au goût du jour.
Angoumoisins, bercés durant ces années lycéennes au gré du FIBDI annuel, ils nous apparaît que trois foyers culturels dominent : Walt Disney aux États-Unis, les mangas au Japon et une tradition plus européenne rattachée à Hergé.
Jeu des hybridations et des mutations, influence de l’univers des comics, Minecraft ou Pokemon GO, les oeuvres rencontrées constituent un terrain d’observation de la création contemporaine à travers ce prisme d’une culture visuelle populaire.
Court trajet ensoleillé du FRAC à La Cité du Vin, où nous attend la première exposition temporaire du Musée :
“Bistrot ! De Baudelaire à Picasso” témoigne, sur plus de deux siècles, d’une certaine façon d’être au monde et de le représenter. L’éventail des situations que le café met en jeu se révèle large, du buveur solitaire à la scène de drague, du retrait mélancolique à l’affirmation identitaire, de l’exclusivité masculine à la revendication féminine.
Un instant de collation et de détente au cœur du jardin public.
Nous nous rendons en début d’après-midi au Musée des Beaux Arts de Bordeaux, 
où deux guides dynamiques et passionnés nous détaillent les grands courants artistiques à travers les âges et plus spécifiquement nous détaillent le genre de la vanité dans la peinture dès le XVIIè siècle. Memento Mori.
Un quartier libre assorti d’un jeu de pistes dans les quartiers de la Bourse et St Pierre donne à chacun l’occasion de mieux découvrir le Bordeaux médiéval et renaissant.
Enfin le clou de la journée : tous les visiteurs se réunissent sur le parvis du Grand Théâtre pour un spectacle grandiose de danse contemporaine. Les TL2 ont préparé en amont des documents sur l’histoire du ballet classique à travers les âges. De Minus 16 du chorégraphe israélien Ohad Naharin, à La Danse peut-elle résister ? de Jean-Claude Gallotta, les créations de Sur la grève de Nicolas Le Riche danseur étoile de l’Opéra de Paris et la chorégraphie de Xenia Wiest, il s’agit du Ballet Quatre Tendances mis en scène par Charles Jude et l’Opéra National de Bordeaux. Les cœurs et les estomacs vibrent. L’émotion est au rendez-vous !
Impressions de Chloé D en images