matérialité et processus
d’une technique traditionnelle à une pratique contemporaine
Sous les bons auspices de Mathias Le Royer, artiste enseignant de l’école d’art, les options de spécialité arts plastiques ont expérimenté sur les traces de Rodin le modelage et la matérialité de l’argile. Des projets aux parfums doux, rugueux, soyeux, bosselés, accidentés, épineux, adipeux, nacrés, etc.
4 demi journées d’expérimentations
J1. Découverte des techniques traditionnelles de modelage à partir de modèle. Recherche sur les différents états du matériau (argile). Traduire une forme dans un nouveau matériau. La céramique et ses usages contemporains. La matière dicte ses contraintes.
Mission : Reproduction d’objets qui tiennent dans la main. Pour chaque objet, une poignée de terre.
Il s’agissait dans un tout 1er temps de « faire des formes creuses pouvant contenir un liquide. » Corentin
J2. Gestes et impacts : modification, incident, transformation. Prises de vue photographiques. Reprise des formes : recherche de textures de surface variées, grâce aux effets des outils, des gestes, tout en conservant, améliorant, précisant, la forme.
Mission : Reprendre les objets, recherche de texture et précision de la forme.
J3. Agrandissement à l’échelle de l’objet. A partir d’un nouvel objet retenu pour son adéquation avec les projets de l’année, agrandissement. Laisser apparent les signes de la fabrication, inscription du processus dans la forme. Le colombin, une technique primitive de la céramique : petite histoire. Le colombin, une technique contemporaine.
Mission : Agrandir la forme à l’échelle.
Caroline
le pied, Thomas
J4. Après séchage le WE, effets, gestes et qualités distinctes de matière. Suite à un temps de séchage, reprise de la forme. Soustraction dans la masse. Extraire de la matière en vue de la cuisson. Prise en compte des nécessités techniques de conservation. « Faire des creux, et faire attention aux bulles pour la cuisson et la conservation. » Eva
Mission : Finaliser en vue de mise au four.