Li Hongbo est un artiste chinois qui transforme
le papier en créatures déroutantes. Il produit des sculptures de papiers qui sont pour la plupart mobiles, c’est a dire dépliable dans son cas. Afin d’avoir ce rendu, il utilise une multitude de feuilles de papier qu’il coupe et plie en ruche d’abeille.
Cette technique lui permet de déplier ses sculptures avec une précision parfaite et une solidité étonnante. D’ailleurs, le poids de ses œuvres est en général assez imposant.
Li Hongbo utilise aussi d ‘autres techniques, par exemple, il a récupéré des manuelles scolaires qu’il a empilé et dont il a taillé les pages ce qui donne une statue de papier immobile qui a comme support un pupitre qui représente le thème concerné : l’école.
Arthur et Martin
Une nouvelle espèce de monstre
Maitre Thérot-Texier lance la fabrication du papier nommé “L’Angoumois” en 1537. Mais c’est seulement au XVI ème siècle que la demande devient plus conséquente avec l’invention de l’imprimerie. Avec cette nouveauté Angoulême se retrouve le siège de prédilection des papeteries et ceux à cause de la pureté de ses eux et du sol calcaire. L’eau aide ainsi à la fabrication du papier qui est artisanal donc manuel. Cette engouement pour la papier Angoumois se poursuivra jusqu’à la fin du XVII ème siècle ou une légère période de calme se fait. C’est au début du XIX ème que l’activité reprend de nouveau mais cette fois-ci avec les nouvelles technologies de l’époque rayant une partie de la production manuelle. Ainsi en Charente on créa du papier à cigarette, du papier (Velin d’Angoulême), des agendas, du papier sulfurisé, du carton ondulé, des enveloppes ou encore des articles de presse. La chute de Angoulême se fait en 1970 : la machine de Saint-Cybard s’arrête. En 1979 la Ville d’Angoulême décide de faire l’acquisition de l’ensemble des bâtiments appartenant à la société Bardou.
La collection du Musée du papier est fait de dons et d’achat dès 1986. Ainsi ils ont acquis un ensemble de témoignages matériels de l’industrie papetière dans différentes domaines telle que La fabrication du papier, les produits finis, ou encore les produits manufacturés. Après avoir fait plusieurs expositions tournant autour de ces thèmes ou de l’histoire le musée à décidé de se tourner vers un nouveau thème à exposer. Leurs seuls conditions est de garder à l’esprit l’idée du papier ainsi du 16 mai 2012 au 6 janvier 2013 le musée à accueillie les œuvres de Eric Joisel un grand maitre de l’origami avec lesquels il faisait des sculptures. Nous avons aussi Cyrille Bartolini du 29 avril au 31 décembre 2016 avait exposé des sculptures de papier, puis enfin Li Hongbo.
Li hongbo est un artiste né dans la province chinoise Jilin en 1974. Il a obtenu son baccalauréat en beaux-arts de l’Université normale de Jilin en 1996, son diplôme de maitrise en arts plastiques, en arts folklorique en 2001 et son diplôme d’AMF en arts expérimentaux en 2010, tout deux de l’Académie centrale des Beaux-arts de Pékin. Etant enfant il esquisse, il peint et s’est beaucoup inspiré des modèles classiques en sculpture, tels David ou Agrippa qu’il étudie et représente.
Li Hongbo est principalement connu pour ces sculptures de papier réalistes entièrement fabriquées en papier et en colle. Pour construire ces sculptures, il utilise une technique séculaire en nid d’abeilles (technique inspirée des lanternes chinoises). Grâce à cette méthode ses sculptures se dilatent, se contractent, se rétractent? Ici, à Angoulême il a réalisé pour l’exposition de sculpture du buste de François 1er. Ceci a été fait à partir d’une photo. Cet assemblage de papier pèse 35 kg et est composé de 9000 feuilles de papier. Ce sont donc des œuvres conséquentes et qui demandent énormément de travail. Dans son travail, Li Hangbo explore le moyen de transmettre des sensations, des sentiments aux spectateurs, il s’intéresse à la dégénération, la fiction qui devient réalité. Ce travail avant-gardiste lui vaut une renommée mondiale, il expose à l’international et a plus récemment exposé pour la 18 ème Biennale de Sydney, au musée Ludwigsburg en Allemagne ou encore à la Klein Sun Gallery à New York.
Nous vous invitons à voir la prochaine exposition du musée du papier sur les femmes angoumoisines qui ont eu de l’influence sur la ville. Cela se déroule du 20 juin au 31 décembre. Peut-être y retrouverons- nous Marguerite de Valois la sœur de François 1er.
Sarah et Thomas
“Mardi 30 mai, nous avons fait une sortie au musée du papier, pour découvrir une exposition, réalisée par l’artiste chinois Li Hongbo. L’artiste a réalisé une série de sculptures, réalisées uniquement à l’aide de colle et de papier. Parmi, toutes les sculptures, nous nous sommes arrêtées sur l’une d’elles, Girl with the Udpo, il s’agit de la sculpture d’un buste d’une jeune fille.
Mais les apparences sont parfois trompeuses : la sculpture semble avoir été sculpté en plâtre, formant un portrait détaillé et sculpté dans une matière solide, mais en réalité la matière se révèle être du papier, une matière souple.
La particularité de ces sculptures c’est qu’elles sont maniables, et se déplient comme un accordéon. Ainsi, plutôt que de rester statique, la sculpture est en mouvement, et vient déformer le visage, donnant une vision d’horreur au public, et c’est justement l’intention de l’artiste. La mise en mouvement de ces sculptures est surprenante, car la matière trompe le spectateur.”
Aurélie et Caroline
” Fasciné par la possibilités qu’offre le papier, l’artiste dit avoir trouvé la nature flexible de cette matière. Li Hongbo s’est inspiré des jouets traditionnels chinois et des décorations festives telles des lanternes en papier en forme de guirlandes suspendue, En examinant ses œuvres, Li Hongbo s’est rendu compte de la simplicité de cette méthode de fabrications. Mais surtout de l’élasticité, de la résistance et de la solidité de la matière.”
Corentin et Dorian
“La salle nous ayant le plus intrigué était la salle avec les statues de papier faites avec des livres. Ces statues, créées à partir de manuels scolaires, représentent le savoir, souvent inaccessible en Chine. Ces manuels sont chinois, français et anglais. Toutes les statues sont des enfants. L’enfance et l’innocence sont la base du savoir et de l’apprentissage. Toutes les statues sont décomposables, les pièces ne sont pas collées entre elle.”
Océane et Mélina
Li Hongbo, l’artiste préféré des chinois
Lors de notre visite au musée du papier à Angoulême, nous en avons beaucoup appris sur Li Hongbo. C’est un artiste chinois qui travaille avec toutes sortes de papier, il utilise y compris des manuels scolaires. Il créé de nombreuses sculptures de papier comme des humains et des bois. A première vue, nous pouvons penser qu’elles sont en plâtre mais si l’on se rapproche, nous voyons que ses sculptures sont faites avec des feuilles de papier. Il colle tout d’abord les feuilles les unes au-dessus des autres à l’aide d’une grille ajourée pour qu’il y est un écart identique entre chaque ligne de colle. Ceci prend énormément de temps puisqu’il le fait feuille par feuille jusqu’à obtenir un bloc très épais. Il répète cette étape pour chaque bloc qui font pour chacun d’entre eux 3 à 4 cm. Ensuite, il empile les blocs les uns sur les autres pour arriver à une épaisseur suffisante. Il trace les contours des différents blocs à la manière d’un patron avec, pour modèle la sculpture originale. Pour finir, il découpe les blocs à l’aide d’une scie circulaire en suivant correctement les contours. Il faut savoir que les détails du visage sont faits avec du papier de verre et qu’une sculpture représente environ 20 000 feuilles de papier et pèse environ 7kg. Une fois la sculpture finie, elle peut se déformer, c’est une figure en mouvement. Son but étant d’impressionner les spectateurs. Toutes ces étapes expliquent la technique qu’utilise l’artiste, c’est à dire celle du nid d’abeilles. Il y a diverses exemples de sculptures comme celle de François 1er et de Marguerite de Valois, et bien d’autres.
Méline et Cécilia
Le Musée de Papier, a Angoulême (Charente), a accueilli cette année son exposition phare, « Quand la sculpture devient créature ». Son créateur, l’artiste chinois Li Hongbo n’a jamais exposé en France.
Lors de la visite, notre attention a été attirée par une étonnante installation. Couvrant toute une salle, réalisée en papier journal, absolument ma-gni-fi-que, et comparable a certains anime japonais.
L’oeuvre « Disorder », réalisée en papier journal et en colle, à l’aide d’une technique en alvéoles, fait plusieurs mètres de long, est dans la semi-pénombre laissant le visiteur dans les méandres de son imagination. L’installation nous laisse à penser au fruit de notre imagination : que ce soit un hentai, des boyaux, des serpents, ou bien une forêt…
L’oeuvre bien qu’elle soit longue n’est pas entièrement étirée.
Paul et Stévan