“La classe, l’oeuvre” au musée du papier

Lors de la nuit des musées, le samedi 14 mai, les élèves de terminale en option arts plastiques du lycée ont mis en place le travail effectué cette année en collaboration avec le Musée du papier et leur médiateur David Garandeau dans le cadre du dispositif « Laclasse, l’oeuvre ».

Après avoir observé la collection d’étiquettes de camembert imprimées dans les locaux avant leur fermeture, ils ont choisi une thématique, celle de l’enfance et ont conçu une interprétation contemporaine de l’étiquette de fromage en respectant tous ses codes : dimensions, forme, graphisme etc..

Dans un deuxième temps ils en ont donné une version en volume, plus plasticienne

L’installation a été mise en place de façon à ce que le public soit invité à deviner les associations entre les travaux en deux dimensions et les sculptures.

POURQUOI L’ENFANCE ?

En quoi la représentation de l’enfance sur une boîte de camembert a-t-elle du sens ?

Dans les années soixante au début de la publicité on s’adressait aux ménagères souvent accompagnées de leurs enfants pour faire leurs courses.

Celles-ci étaient plus sensibles aux figures enfantines et étaient influencées par la campagne gouvernementale lancée pour soutenir l’industrie laitière qui vantait les bienfaits des produits laitiers pour la croissance des enfants.

Les enfants eux-mêmes réclamaient ce type d’images sans penser à la qualité du fromage.

Petit à petit les tyrosémiophiles entament des collections et recherchent toutes ces étiquettes qui prennent de la valeur et que l’on retrouve maintenant dans un musée comme celui du papier à Angoulême