La photo au coeur

Repère photographique d’amateurs et de professionnels, la 23e édition du BarrObjectif a présenté cette année une exposition des plus émouvante, mêlant des photographies issues de 25 univers différents, des récits visuels venus des quatre coins du monde, explorant des thématiques aussi variées que poignantes : la crise climatique, les conflits oubliés, les enjeux sociaux contemporains ou encore la beauté fragile de la nature.

Tous les ans, le village de Barro se transforme en véritable galerie à ciel ouvert, un espace de découverte unique et de partage humain par le prisme de la photographie. 

Le 16 septembre 2024, les étudiants du BTS Communication du lycée Marguerite de Valois, ont découvert ou redécouvert le festival de photographie Barrobjectif. Contrairement à l’édition précédente où les parapluies étaient de sortie sous une pluie battante, cette année, c’est sous un ciel bleu et dégagé qu’il ont découvert les œuvres exposées dans les ruelles de Barro. 

Les BTS COM, en goguette, les pieds dans l’eau.
Crédit photo : Dominique Godet

Les images exposées ont suscité une large palette d’émotions. Certaines œuvres abordent des sujets sensibles, éveillant des sentiments profonds chez les étudiants : la peur face aux crises environnementales, la tristesse en découvrant des réalités sociales difficiles, mais aussi la joie et l’espoir capturés dans des moments de vie plus légers et pleins de couleurs. Chaque photographie racontait une histoire, et l’ensemble de l’exposition offrait une véritable montagne russe émotionnelle.

Durant cette visite, les étudiants ont pu échanger avec des photographes et explorer l’impact de l’image sur la communication. Cette expérience immersive a offert une nouvelle perspective sur le rôle de la photographie dans la transmission de messages percutants. Ainsi, Christian Barbé, photographe engagé explorait les contrastes saisissants entre la pollution du dénuement et la pollution de l’abondance dans son reportage au Ghana.

 

Abattoir de “Boday” à Accra, capitale du Ghana, où les viandes de chèvre, de bœuf, de mouton, de porc, sont cuites sur des pneus avant d’être vendues dans le London market.
Crédit Photo : Christian Barbé

Cette journée fut une belle parenthèse qui a enrichi à la fois la culture visuelle et la réflexion sur l’importance de l’image dans la communication. Nous en revenons inspirés et motivés pour nos futures créations !