Trois générations pour figurer l’absence

Dans le cadre du projet des sections artistiques en 1ère spécialité arts plastiques et histoire des arts, “Montrer la disparition, figurer l’absence”, nous accueillons ce mardi 4 octobre la seconde conférence d’un cycle introduit par l’artiste LN Le Cheviller une semaine auparavant.

Mordka Urbajtel, c’est le père de Jean-michel Urbajtel qui vient ce jour rencontrer nos lycéens dans le cadre du projet « Montrer la disparition, l’absence ». Il est accompagné de son fils, Stéphane, actuellement journaliste .

Membre d’une association de déportés, Mordka ne dira rien jusqu’aux début des années 1990, période où il initie des visites et témoignages dans les établissements scolaires ; mais à la maison, son histoire reste taboue. Décédé le 28 juin 2012, son fils retrouve alors des cassettes VHS dans des caisses d’archive et apprend la véritable histoire de son père.

Durant les périodes de confinement que nous venons de traverser fils et petit fils rédige le livre « Un Mensch », Moi, numéro B6809, rescapé d’Aushwitz, d’après les souvenirs de Moniek Urbajtel. Un ouvrage a retrouvé à la médiethèque de l’établissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croquis et notes de Ambre, Lucie et Yaqîn.