Venise et ses merveilles. jour 2

Mardi 15 octobre

 

RDV Punta Sabbioni où un bateau nous conduit ainsi que chaque matin qui va suivre, à San Zaccaria, à quelques pas de San Marco.

Cette matinée est consacrée à une immense institution : l’Accademia, le musée offrant la plus grande collection au monde de peintures vénitiennes, datant du XIVe au XVIIIe siècles.

Paul Véronèse, La Repas chez Levi, 1573 huile sur toile, 555 × 1310 cm

Bonifacio Véronèse(1487-1553), L’Annonciation et le Père Eternel au-dessus de la Place San Marco, 1542-43

 

 

Paolo Veneziano(1333-62), Polyptyque de Santa Chiara et Couronnement de la Vierge, 1335-40, tempera et or sur panneau de bois

 

 

 

 

 

 

Parmi les salles dédiées aux chefs d’œuvres de Bellini, Giorgione, Carpaccio, Tintoretto, Véronèse et Tiepolo, les élèves recherchent leurs toiles célèbres à partir de détails ; occasion d’esquisser des études des compositions magistrales.

 

 

Légère déception Léonard de Vinci, dont le musée fait actuellement une communication d’ampleur autour de l’Homme de Vitruve, dessin restitué par le Louvre à la Sérénissime,  n’est pas encore exposé au grand  Public. En effet, le musée procède à des travaux d’agrandissement et certaines salles restent ponctuellement inaccessibles.

 

A proximité immédiate du pont de l’Accademia, nous découvrons le Pavillon Portugais, en avant première de La Biennale, qui a pris demeure au sein du Palazzo Cavalli-Franchetti , Institut vénitien des sciences, des lettres et des arts.

À l’intérieur de cet exemple remarquable d’architecture gothique vénitienne, néo-gothique en façade, de nombreuses fondations ou écoles privées, comme l’IED (Instituto Europeo di Design) ou le Corila (Consortium pour la coordination des recherches relatives au système lagunaire de Venise) côtoient, le temps de la manifestation internationale, 3 artistes : Mónica de Miranda (artiste et chercheuse), Sónia Vaz Borges (historienne et spécialiste de l’éducation militante) et Vânia Gala (chorégraphe et chercheuse).

       

                    

Elles présentent « Greenhouse » (Serre), une reconstitution de biotope équatorial avec sa végétation et sa température, un jardin qui évolue tout au long de la biennale, inspiré du jardin créole, l’extérieur à l’intérieur. Dans cet environnement propice, elles convient des artistes exposant cette année à Venise, à des performances, conférences et débats.

Pour nous, il s’agit surtout de profiter de cette opportunité pour apprécier les intérieurs baroques de l’institut et d’apercevoir Le Grand Canal de ses fenêtres.

L’après-midi est consacrée à la découverte de Santa Maria della Salute. située à l’extrémité est du quartier du Dorsoduro, en bordure du Grand Canal.


Sa construction s’étale de 1631 à 1687, à la mort de
son architecte, Baldassare Longhena. Elle rend hommage à la Vierge qui a mis fin à l’effroyable épidémie de peste qui ravagea Venise l’été 1630 décimant près d’un tiers de la population en deux ans. Monumentale, en bordure du Grand Canal, elle repose sur plus d’un million de pilotis ! Nous y apprécions des peintures de Titien et du Tintoret in situ conservées dans la sacristie.

Le restant de la journée, les élèves se baladent en autonomie dans le Dorsoduro : un véritable bol d’air en partant des quais des Zattere, juste face à l’île de la Giudecca,

une promenade qui nous emmène au bout de la Punta della Dogana tout en longeant l’arrière des palazzo et en frôlant les jardins du Guggenheim, avant de rejoindre le bateau du soir à San Zaccaria.