Voyage dans la Somme

Les 18 et 19 octobre, les élèves de 1ère L1, accompagnés par six camarades issus des classes de 1ère S2, STMG2 et ST2S2, ont poursuivi leur exploration des chemins de la mémoire de la Grande Guerre, avec Mmes Renault (arts plastiques) et Desroches (histoire-géo). Ils ont découvert les lieux d’une bataille emblématique, l’offensive de la Somme, menée conjointement par les Britanniques et les Français entre juillet et novembre 1916.

Rancourt, cimetière militaire allemand

 

Le voyage a débuté à Rancourt, village qui a la particularité d’abriter trois cimetières militaires (britannique, français, allemand).

cimetière anglais

 

cimetière français

 

 

 

Il s’est poursuivi avec l’Historial de Péronne.

Les élèves ont apprécié ses riches collections d’objets de tranchées et d’images de propagande, ainsi que l’approche comparée, avec la mise en parallèle d’objets allemands, britanniques et français.

Otto Dix, Der Krieg, série de 50 eaux fortes

Autre intérêt majeur de ce musée : les collections d’eaux-fortes d’Otto Dix, artiste allemand qui s’est battu dans la Somme.

La deuxième journée a été consacrée à la visite des mémoriaux de guerre, édifiés dans les années 20 par les pays du Commonwealth qui ont payé un lourd tribut à cette offensive :

  à Thiepval, le plus grand mémorial britannique au monde,

à Beaumont-Hamel le parc canadien des Terre-Neuviens,  à Longueval le mémorial sud-africain ou encore le trou de mine de la Boisselle.

Ce voyage venait compléter le travail déjà accompli par nos élèves en Charente, à travers la typologie des monuments aux morts de leur commune ou encore l’utilisation des archives numérisées pour retrouver les traces des Morts pour la France.

Il s’inscrit dans le projet interdisciplinaire (arts plastiques/histoire) « Mémoire figée, mémoire animée », qui s’articule autour de deux questions :

Quelle signification le monument aux morts avait-il dans la France de l’immédiat après-guerre ?

– Comment le monument aux morts fait-il sens pour des lycéens d’aujourd‘hui ?

Il aboutira à la réalisation par les élèves d’un court-métrage en stop motion mettant en images une réponse à ces problématiques. Ce projet a reçu le label « Centenaire » décerné par la Mission du Centenaire de la 1ère Guerre mondiale.