Jeudi 11 avril, la réflexion du groupe est nourrie par de nouvelles références telles que les artistes conceptuels américains Barbara Kruger et Lawrence Weiner.
Tandis que certains reprennent et poursuivre le travail de mise à l’échelle des mots en fonction de l’architecture,
les graveurs gravent, les encreurs encrent, les peintres peignent la graphie même de Marguerite de Valois.
En effet, on reproduit sur de longues bandes de kraft blanc les lignes de L’Heptaméron, accessibles sur le site de la Bibliothèque Nationale de France et vidéo-projetées sur un mur couvert de ce papier.
Parallèlement, d’autres élèves travaillent le format et la graphie de leurs phrases à l’encre. Après avoir étiré leurs phrases sur un grand format test, ils choisissent leur format définitif et peignent les lettres en noir, brun ou jaune selon la dilution, sur le format définitif qu’enfermera le plexiglas de protection.
A la gravure, les planches de bois se cisèlent des mots des élèves, qui les sculptent d’un message à plusieurs voix.
C’est le collectif qui passe devant l’individuel : on travaille la phrase des autres, pour l’interpréter et lui donner forme, substance et épaisseur.
Les plaques gravées terminées, sont positionnées sur le mur, numérotées, prêtes à être fixées quand le plan général de l’œuvre sera achevé.
Fin de journée, on vote et le groupe retient 7 phrases tracées sur papier de riz. Fines et délicates elles se présenteront derrière le plexiglas protecteur.
En lien avec le PEAC “Histoires de Bahut” de l’établissement :
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